Comment mincir au-delà de 60 ans ?
C’est une bonne et raisonnable question chez les personnes âgées. En effet, les masses disgracieuses qui se forment sur toutes les parties du corps constituent des freins au métabolisme. Les risques sont d’autant plus graves chez un sujet qui est plus âgé. Ce dernier est exposé à des éventuels développements de diabète de type ou des maladies cardio-vasculaires. Les solutions minceurs en pleuvent, cependant un corps qui aura pris de l’âge ne réagit pas de la même manière que les autres. C’est la raison par laquelle, il faut être prudent face aux propositions de perte du poids.
Oui, pour une personne déterminée ! La solution tryptique trouve toujours son efficacité. C’est une combinaison d’une alimentation soignée comme un régime sans résidu, d’une vie moins sédentaire et d’un accompagnement par un professionnel. Bien que cette doctrine marche plutôt pour les jeunes, la version pour les papis et mamies existe. La base est de modérer ce qui peut sembler strict ou brutal et d’encourager une pratique minutieuse sans éviter les rechutes. Même les personnes présentant des problèmes de santé peuvent mincir, mais sous la surveillance stricte d’un professionnel ou même d’un corps médical.
Solution n°1 : un régime adapté
Rappelons qu’une personne âgée est en surpoids lorsque son IMC est au-dessus de 30. L’Indice de Masse Corporelle ou IMC est obtenu à la suite d’un rapport entre le poids et le carrée de la taille en mètre. Par ailleurs, les personnes âgées doivent conserver assez d’énergie pour réguler son métabolisme et les régimes appauvris en nutriments seront alors à bannir.
Dans un premier temps, il peut suivre un régime sans résidu. C’est une méthode qui consiste à privilégier les aliments inhibants ou seront assimilés facilement pour réduire la production de selles. En termes d’animal, les viandes et poissons maigres ou jambon seront aux premiers rangs. Ils s’accompagneront des féculents à l’exemple du riz, de la semoule et des farines de tapioca. S’ensuivront des bouillons de légumes, des tisanes ou des simples eaux plates. Les légumes et les fruits entiers sont interdits. C’est à suivre sous 3 jours, au-delà duquel il faut penser à un régime pauvre en calories mais riche en protéines, légumes et fruits autorisés.
Solution n°2 : limiter la sédentarité
Outre ce régime sans résidu ; la mobilité doit être primordiale chez les personnes âgées. À commencer par faire soi-même ses courses quotidiennes. Pour éviter toute tentation, garer ses voitures plus loin est recommander. La durée de la promenade ira de 15minute et augment progressivement sans dépasser les 30 minutes. À la maison, il faut mieux s’exercer dans les tâches quotidiennes. Notamment la cuisson fait maison, le jardinage, dans le but de limiter au moins de deux heures la fixation à l’écran. Les personnes âgées peuvent également s’offrir des vacances en randonnées, faire de la musculation ou de la natation modérées. Dans tous les cas, rater le contrôle médical est prohibé ; un diététicien et une psychologue sauront bien faire.
Complément essentiel : préserver la fonctionnalité et la qualité de vie
Au-delà du poids sur la balance, il est crucial de s’intéresser à la sarcopénie, à la masse maigre et à la composition corporelle. Chez la personne âgée, la perte de muscle a des conséquences directes sur l’autonomie et le risque de chute ; la prévention passe par une combinaison d’exercices de renforcement adaptés, d’une attention portée à la qualité des protéines (digestibilité et valeur biologique) et d’une distribution des apports tout au long de la journée. Parallèlement, la densité nutritionnelle des repas doit être privilégiée : aliments riches en micronutriments (vitamine D, calcium, vitamines du groupe B, fer) et en composés antioxydants pour contrer l’état pro-inflammatoire souvent observé chez les seniors. Il faut aussi considérer des aspects pratiques trop peu évoqués : l’état bucco-dentaire, la mastication et la présence éventuelle de dysphagie, qui influencent fortement la qualité de l’alimentation et peuvent nécessiter des textures modifiées ou une rééducation de la déglutition.
Enfin, des facteurs extra-alimentaires méritent une attention dédiée : une hydratation régulière, une hygiène du sommeil respectant le rythme circadien, la gestion de la polymédication et des interactions médicamenteuses, ainsi que la stimulation cognitive et sociale pour maintenir la motivation et l’adhésion aux changements. L’approche doit rester pluridisciplinaire et personnalisée, avec des bilans de composition corporelle et des objectifs fonctionnels (marche, équilibre postural, autonomie dans les gestes du quotidien) plutôt que la seule fixation sur l’IMC. Pour un accompagnement sur mesure combinant conseils nutritionnels, programmes d’exercices et bilans, il est possible de se renseigner auprès de ressources spécialisées comme Cap San, tout en gardant un suivi médical régulier pour ajuster les interventions en fonction des comorbidités et des capacités individuelles.
